Ouverture de l’exposition « C’est ici que je veux vivre ! » – Quelques réactions


Le 13 février, l’exposition « C’est ici que je veux vivre ! Rêves d’habitat coopératif en Flandre », une initiative d’Architectuurwijzer, a ouvert ses portes à C-mine, Genk. L’exposition rassemble des projets d’habitat inspirants de Belgique et d’ailleurs, et montre comment l’habitat coopératif peut offrir une alternative crédible au marché immobilier classique. Les premières réactions, tant des professionnel·le·s que des visiteur·euse·s spontané·e·s, ont souligné l’impact positif de l’exposition.

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Un accueil enthousiaste

Lors du vernissage, les retours ont été unanimement enthousiastes. Architectes, expert·e·s en logement et visiteur·euse·s ont salué à la fois la scénographie et le contenu de l’exposition. Pour Rozemie Claeys (AG Vespa), il s’agissait d’« un véritable voyage de rêve », où l’ensemble des images colorées, plans et maquettes formait une composition riche et inspirante. Elle a apprécié la manière dont l’exposition plonge le public dans l’histoire de l’habitat coopératif, tout en l’invitant à réfléchir à d’autres formes d’habitat.

Beaucoup ont été particulièrement impressionnés par les maquettes. « Cela a dû demander un travail énorme, avec une finesse remarquable », a noté un visiteur. Une autre visiteuse a confié : « J’avais déjà entendu parler du concept, mais le découvrir de manière aussi complète, avec autant de détails et de contexte, m’a vraiment surprise et inspirée. »

Une portée sociale et internationale

Frederik Serroen, de l’équipe du Maître architecte de Bruxelles, a souligné la pertinence du dialogue entre les projets flamands et les exemples internationaux : « L’exposition montre une véritable conversation entre des références étrangères et des développements locaux. Cela permet de mieux saisir le potentiel du modèle coopératif. » Il voit dans l’habitat coopératif une réponse prometteuse à la pression du marché : « Avec un immobilier de plus en plus inaccessible, les gens cherchent des alternatives. Et ce modèle peut en convaincre plus d’un. »

Hélène Ryckman, de Community Land Trust Bruxelles, a mis en avant la valeur sociale de l’exposition : « Je suis ravie de voir une exposition entièrement consacrée aux coopératives d’habitation, et surtout de constater que la Belgique a une longue tradition en la matière. » Selon elle, ce modèle est porteur d’espoir, justement parce qu’il est flexible et adaptable à des besoins variés. « C’est ça, la magie des coopératives : on ne construit pas seulement un logement, mais aussi tout ce qui l’entoure, ce qui garantit une accessibilité durable. »

Un besoin de références concrètes

Edith Wouters (AR-TUR) a salué l’accessibilité de l’exposition : « Une exposition très intéressante, qui s’adresse à un large public. » Elle a insisté sur l’importance du transfert de connaissances et de l’appui politique. « Si nous voulons vraiment donner une chance à l’habitat coopératif en Flandre, il faudra plus que des incitants financiers. Il faut surtout diffuser les bonnes pratiques et partager les savoirs. »

Une scénographie soignée et inspirante

Au-delà du contenu, la conception de l’exposition a également été saluée. « Les combinaisons de couleurs et le style graphique sont très réussis », a remarqué un visiteur. « Tout est très bien pensé, des maquettes aux publications, en passant par l’aménagement de l’espace. »

L’exposition s’impose non seulement comme une source d’inspiration, mais aussi comme une invitation à repenser l’habitat : elle montre comment l’habitat coopératif peut dessiner une vision durable, collective et sociale de l’avenir.