Au moins 50 familles perdent leur mise après la faillite de la coopérative Oak Tree


Selon la VRT, des dizaines de parents d’enfants en situation de handicap ont perdu leur investissement après avoir placé leur argent dans la coopérative d’habitat louvaniste Oak Tree. La coopérative promettait un logement adapté à vie en échange de parts sociales, mais elle a fait faillite faute de la croissance financière nécessaire. Les biens immobiliers ont entre-temps été revendus en grande partie à l’entreprise privée Triginta.

Créée avec la reconnaissance d’entreprise sociale, la coopérative Oak Tree s’engageait à offrir des logements adaptés aux personnes en situation de handicap en contrepartie de parts. Des parents ont investi jusqu’à 5 000 euros, souvent par pur besoin d’assurer à leurs enfants un lieu de vie sûr. Mais la coopérative a modifié à plusieurs reprises ses conditions et ses statuts, avant de céder finalement son patrimoine immobilier à Triginta. La faillite laisse ainsi habitants et coopérateurs dans l’incertitude.

Cette situation douloureuse souligne l’importance de fondations coopératives solides et montre que l’innovation n’est pas une évidence. Les coopératives ont tout intérêt à :

  • Travailler activement à l’implication des membres, afin que la coopérative devienne une entreprise véritablement partagée.
  • Prévoir une formation permanente pour les administrateurs, afin qu’ils puissent exercer leur rôle de manière professionnelle et transparente.
  • Assurer une gouvernance démocratique, par exemple en proposant formation et éducation aux coopérateurs pour qu’ils connaissent et exercent leurs droits et devoirs.

Une coopérative est bien plus qu’une structure juridique : c’est un engagement collectif. Transparence, participation et formation n’y sont pas des luxes, mais des nécessités.

Source : Cera