Regardez le reportage d’AVS sur l’exposition Ici, je veux vivre ! au STAM


Le 19 juin, l’exposition Ici, je veux vivre ! a ouvert ses portes au STAM – Stadsmuseum Gent. La chaîne régionale AVS était présente pour couvrir l’événement. Dans ce reportage, Peggy Totté, commissaire de l’exposition, explique en détail le modèle de l’habitat coopératif, que l’exposition souhaite faire découvrir au grand public. « Nous considérons l’habitat coopératif comme une troisième voie, aux côtés de la location et de l’achat », précise Totté. Selon elle, ce modèle offre une réponse innovante à la crise du logement en organisant la propriété d’une manière différente.

Peggy Totté souligne que l’habitat coopératif n’est pas la même chose que la colocation ou le cohousing. Les participants n’achètent pas un appartement, mais une part dans la coopérative qui est propriétaire de l’ensemble du bâtiment. « La coopérative est propriétaire de l’immeuble et, de ce fait, vous en êtes indirectement copropriétaire », explique-t-elle. Il en résulte une forme de propriété partagée qui garantit la sécurité résidentielle sans l’importante mise de fonds exigée par l’achat classique.

Des prix stables et un engagement collectif

Un aspect essentiel de ce modèle est l’accessibilité financière à long terme. Les nouveaux projets nécessitent d’importants investissements, mais une fois le bâtiment construit, les coûts restent stables. « Chaque projet de construction neuve coûte très cher. Dès le départ, nous devons donc chercher à maintenir les prix aussi bas que possible », explique Totté. Comme on habite à prix coûtant, les dépenses ne suivent pas l’évolution du marché. « Grâce à cette stabilité des prix et à l’augmentation parallèle des prix du marché, on obtient à long terme une très belle accessibilité », ajoute-t-elle.

Une idée historique avec une urgence nouvelle

Bien que le principe paraisse innovant, il possède de profondes racines historiques. À Gand, la propriété partagée existait déjà il y a cent ans. « À cette époque, il n’y avait pas encore de coopératives d’habitat. L’initiative est partie d’une coopérative de boulangers », raconte Totté. Dans les périodes de crise – autrefois la pénurie de pain, aujourd’hui la crise du logement – les habitants cherchent de nouvelles façons de garantir leur sécurité. « Quand nous faisons face à une crise du logement, il devient très intéressant d’organiser l’habitat autrement grâce à ces coopératives », conclut-elle.

L’exposition Ici, je veux vivre ! se poursuit jusqu’à fin janvier 2026 au STAM et est accessible gratuitement. Le reportage complet d’AVS peut être visionné en ligne.