Le mercredi 19 juin, le STAM inaugurera l’exposition C’est ici que je veux vivre ! Rêves d’habitat coopératif en Flandre. Cette soirée festive débutera par une conférence de la commissaire de l’exposition, Peggy Totté, et du bureau d’architecture gantois Havana architectuur. Déjà présentée jusqu’au 1er juin au C-mine à Genk, l’exposition offre un regard renouvelé sur le paysage en pleine évolution de l’habitat coopératif.
À travers une série de projets réalisés en Flandre, l’exposition met en lumière la manière dont les formes d’habitat collectif peuvent contribuer à une architecture à la fois abordable, durable et socialement engagée.
Le rôle des architectes dans l’habitat coopératif
Peggy Totté, directrice artistique d’Architectuurwijzer et commissaire de l’exposition, ouvrira la soirée par une conférence inspirante sur le rôle fondamental des architectes dans l’habitat coopératif. En s’appuyant sur des exemples historiques et contemporains — des cités-jardins du passé aux coopératives actuelles en Flandre et ailleurs en Europe —, elle explore comment l’architecture peut ancrer la pensée coopérative dans l’espace habité. Elle plaide pour des conceptions architecturales qui encouragent la coopération, valorisent les espaces partagés et répondent aux besoins de nouveaux modèles d’habitat dans une société en pleine mutation.
Architecture à La Havane, mais à Gand
La conférence se poursuivra avec le bureau Havana architectuur, reconnu pour son langage architectural épuré, ancré dans des contextes à forte dimension sociale. Deux de leurs projets sont présentés dans l’exposition. Le premier, Bellefleur, situé dans le quartier Brugse Poort à Gand, consiste en la rénovation de quatre immeubles protégés pour une coopérative d’habitation. Résultat : 24 appartements compacts avec jardin partagé et espace commun intérieur. Ce projet a reçu le Prix d’architecture de Gand 2024, salué pour ses interventions durables, intelligentes et socialement pertinentes.
Le second projet, Dikken Eik, est un habitat groupé situé à Mariakerke. Il se distingue par sa flexibilité, son caractère collectif affirmé et la valorisation des espaces verts existants. Deux exemples éloquents qui démontrent comment une architecture engagée peut renforcer les dynamiques de l’habitat coopératif.